Des lumières, des traits et des couleurs
Tout est futile, clinquant, superficiel
Fuite, aveuglement, illusion
Matériel et pourtant tellement irréel
Reflets d’une chimère
Issue du subconscient commun
Nourrie par les egos et la peur des humains
La folie des grandeurs
Et le besoin de tout prévoir et contrôler
Dans une société algorithmée
……..
Et pourtant tout cela
Prêt à s’effondrer
A s’effriter au moindre souffle puissant du Ciel
A la moindre divagation de la Mer
Au moindre frisson du dragon endormi de la Terre

Un coup d’échine et tout s’estompe
Se fracasse, se brise en mille éclats
Et plus rien ne restera
Que poussière, cendres et mystère
Et la nature reprendra ses droits
……..
Pour ne plus rien laisser
Que des vapeurs bleutées
Un ange effarouché
Le claquement d’une aile diaphane
Se tordant dans l’ether saturé
Vestiges d’un rêve agité qui au matin se dissout
Dont les échos seuls demeurent et
Respirant encore un peu
Du dernier souffle des chimères terrassées
……..
Tandis que flottera une odeur de métal
De caoutchouc brûlé et de produits chimiques
Souvenirs de la société engloutie….
(c) DM
Bravo! J’aime beaucoup ce poeme.
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merci Christine !
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