Les nuages se clairsèment et le ciel réapparaît Un instant il est bleu, l’instant d’après blanc comme le lait Une goutte tournoie dans un éclair de vent J’observe ma voix qui la suit en dansant
Un carré de TGV où 4 femmes se lisent et se répondent dans le silence de leurs vies en filigrane des regards noisette, bleus ou soubise… qui s’éclairent quand le soleil s’invite se font et se défont se croisent et se décroisent dans un soupir retenu qui plane sur leurs lèvres sans jamais éclore complètement
Baisers d’hiver qui brisent leurs chaînes et jamais ne désespèrent de trouver une joue sur laquelle se poser La vie a des surprises qui nous ramènent sans détour au flot du jour La vie a de ces détours qui nous prennent par surprise la douceur peut entrer par chaque pore au moment où on s’y attend le moins La vie a de ces pauses cacahuètes qui sonnent comme un clairon lorsque notre cœur est ouvert à la fête
Mon cœur a la fragilité d’une fleurette frémissant dans les pétales du vent un jour le vent d’ouest le retourne une autre fois c’est le vent du nord froid et distant qui le saisit vent du sud et il chante des flamencos vent d’est il rentre dans son for intérieur pour explorer ses grandes steppes