Au large de l’intime j’ai effleuré tes mots
J’ai sondé tes pensées, et reçu ton silence
J’ai navigué sans doutes, rendu miens tes rivages
Accueilli tes fantômes et résorbé tes peurs
Une aurore maternelle m’a enlacée de ses bras doux
Et j’ai senti s’étreindre en nous la terre et la rosée
J’ai frémi en laissant ton souffle me guider
En m’ouvrant à la nuit j’ai osé te répondre
J’ai ouvert les fenêtres jusque là entr’ouvertes
Ecouté chaque veine qui bruissait à mes tempes
Et laissé s’accomplir chaque menu désir…
(mai 2013)