Au cours de ce voyage, nous avons approfondi divers aspects de l’enseignement de la non-dualité (Advaïta Vedanta), en partant sur les traces de ces grands mystiques hindous, soufis, chrétiens ou d’autres origines qui l’ont pleinement réalisée. Je ne prétends pas ici refléter avec justesse l’ensemble de l’enseignement de la non-dualité, mais plutôt juste livrer les bribes de ma compréhension de cette antique philosophie qui induit une nouvelle approche de la vie, avec laquelle je vis depuis dix ans, en parallèle de trente années de pratique de hatha yoga et de méditation.
La non-dualité est une tradition issue des Vedanta (école de métaphysique indienne s’appuyant sur les grands textes sacrés : Upanishads, Veda, Bhagavad Gita…) qui tente de faire percevoir à l’individu que le moi n’est pas différent ou séparé du monde. Le moi sur lequel nous mettons tant l’accent pour nous définir, est en tout point semblable aux autres : c’est un agrégat de formes, de pensées, de mémoires, de sentiments et d’actions qui sont semblables dans leur nature à ceux des autres. Ce sont des manifestations transitoires de notre état d’être vivant, durant notre passage sur terre. Voir cela libère de notre orgueil d’être « différent ».
Cette doctrine enseigne aussi que le « Je » de « Je suis », le Je qui est Conscience, est semblable à Cela qui est immuable, qui est inchangé, et qui demeure au-delà du temps et de l’espace, avant la naissance et après la mort du corps. Le « Je » est une trace, un reflet de l’Absolu en nous.
La non-dualité repose sur l’équation entre atman (l’âme individuelle) qui est identique par sa nature au brahman, l’âme universelle ou la source. En d’autres termes, le Soi (le grand Soi ou la Conscience, pas le petit moi) n’est pas différent de l’Absolu, il est l’Absolu.
Ce nouveau regard permet de diminuer ou résorber le sentiment de séparation, donc les causes de souffrance ; tandis qu’entretenir voire renforcer l’illusion de la dualité font perdurer la séparation et la souffrance.
Quand l’être humain entretient-il ou fabrique-t-il de la dualité ?
L’être humain (qui aux origines était relié à brahman et conscient de sa nature illimitée) se prend au piège du mental et, dans la confusion ainsi crée, s’identifie (identifie le « je ») au corps physique et au mental.
Le mental est un outil qui permet d’appréhender le monde ; en réponse aux stimuli des organes sensoriels, il produit des modifications de l’esprit que l’on appelle vrittis (littéralement, vagues). Ces « vagues » apparaissent sous des formes diverses : pensées, raisonnement, concepts, imagination, décisions, émotions, sentiments, questions, comparaisons, souvenirs…
Or, le mental a une « maladie » : l’errance. « Tel un singe qui continue inlassablement de sauter de branche en branche ou d’arbre en arbre, le mental de l’homme ordinaire ne cesse d’osciller et de s’agiter. Volontairement ou non, il saute d’une idée à l’autre, d’un objet à l’autre, d’un endroit à un autre, ne trouvant nulle part où se reposer. Cette maladie du mental affecte l’homme dès sa naissance, et jusqu’à son dernier souffle. » (Chandra Swami)
Pour apaiser son trouble, le mental va rechercher la paix dans la mauvaise direction, dans les objets du monde phénoménal : il recherche l’illimité dans le limité…
La dualité naît de l’identification du « petit moi » intérieur nourri par la pensée divisante et les conflits (autrement dit l’ego, celui qui voit tout par rapport à lui-même) à ces « vagues » ; le « moi-je » (ahamkara) qui s’identifie à l’expérience intérieure ainsi qu’à certaines manifestations extérieures qu’il croit constituer son « identité » : la matière corporelle, les pensées, le statut social, la position dans la famille ou dans la société, la profession, la nationalité, la religion…
Toutes ces classifications sociales, économiques, religieuses, nous divisent en tant qu’êtres humains, au lieu de nous relier.
Le « religere » de religion était censé nous relier : mais en fait, comme le montre le grand philosophe hindou Jiddu Krishnamurti, les religions figées en dogmes et érigées en Vérité absolue divisent et séparent en voulant s’imposer chacune comme la seule Voie possible…
En outre, l’être humain continue à créer de la dualité (donc, une hiérarchie, donc, du conflit) lorsqu’il observe les faits du monde (actions, pensées, ses paroles et celles des autres) et qu’il les juge ou les discrimine, les désire ou les rejette : celle-là, bonne, celle-là pas bonne, ça j’accepte, ça je rejette…
Également, lorsqu’il se sent différent, meilleur ou supérieur, ou inférieur, et se compare aux autres êtres humains, ou qu’il cherche à affirmer sa différence, son unicité, sa particularité, imprimer sa marque, son pouvoir, sa domination.
Les humains agissent tous selon les mêmes schémas, réagissent aux mêmes affects; insister sur le « je suis moi, différent de l’autre » a produit des croyances qui ont donné le monde conflictuel tel que nous le connaissons aujourd’hui.
Le mouvement de la création, qui aurait commencé il y a 13,8 milliards d’années, implique de minuscules particules qui composent l’univers et composent aussi la matière corporelle (à 4%), flottant dans un vide sidéral. Ces particules sont les mêmes depuis la création de l’univers, et toute la matière du Vivant en est constituée.
Nous avons aussi des mémoires communes, patrimoine génétique commun à toute l’humanité, et des mémoires différenciées mais qui dans leur nature se rejoignent : mémoires familiales, mémoires personnelles… mais là encore si nous les prenons pour constitutives de notre identité, elles ne peuvent que causer des conflits, car chacun sur la base de ses mémoires particulières cherchera à imposer son point de vue, sa manière de faire, etc.
Tout ce qui bouge, tout ce qui est changeant est jagrat : le monde extérieur et intérieur. Tout le mouvement du monde c’est maya : la valse illusoire, transitoire, qui peut produire la croyance que « je suis différent des autres ».
A l’inverse, l’être humain efface, ou réduit la dualité, lorsqu’il contemple et englobe tout sans discriminer, lorsqu’il aime inconditionnellement, est joyeux sans raison, se réjouit de la beauté et du bien, pour soi et pour les autres, respecte ses amis comme ses ennemis – tout ceci étant à la fois cause et conséquence d’un état de paix profonde.
Lorsqu’il contemple la réalité de notre même nature, il n’a plus rien à faire pour se relier aux autres, car il voit que nous sommes tous en réalité le lien. La nature du lien, c’est le témoin en nous qui observe.
Le yoga (de yug, union en sanskrit) rappelle et célébre cette reliance de tout le vivant, le liant qui donne sa saveur à la vie : la vérité se manifeste à la fois dans ses formes multiples et changeantes, éphémères, et à la fois dans le mouvement atemporel et permanent qui les sous-tend. L’observation silencieuse de ces processus crée une profondeur, une nouvelle dimension qui permet de se détacher de l’objet de l’expérience et dégage un espace de liberté intérieure.
Par la réflexion, les pratiques spirituelles et la méditation, nous devenons la conscience-témoin qui voit ceci : tout ce qui est, est Conscience.
La conscience en mouvement est l’existence, ou l’énergie ; la conscience au repos est la source.
Comment échapper à la dualité ?
« Grâce à une vie disciplinée, alliant le détachement à diverses qualités morales et à une pratique régulière de la contemplation, on peut assurément parvenir à concentrer le mental en un seul point. A long terme, l’effort sincère correctement guidé conduit immanquablement au succès. » (Chandra Swami)
La dualité naît de la fabrication du mental d’une identité illusoire à partir de tous les éléments extérieurs que nous venons de discuter. Par conséquent, à partir du moment où l’on constate ce processus et où l’on commence à purifier le mental de toutes ces fabrications, on enlève les « pelures d’oignon » qui recouvrent le véritable trésor, le cœur fondant de l’humain, la conscience que je suis une facette du Vivant : et donc, l’autre aussi l’est.
Et là je commence à me reconnaître en l’autre, et l’autre, peut-être, se reconnaît en moi…
La solution proposée par les voies non-duelles consiste à voir clairement cette réalité, à s’élever au-dessus de toute identification à des étiquettes ou des classifications ; se dégager du réflexe d’appropriation des expériences, des choses, des gens et des ressentis ; nettoyer les mémoires, individuelles et collectives – ce qui ne veut pas dire perdre les souvenirs de sa vie, mais se défaire de l’emprise qu’ils ont sur nous, sous forme d’automatismes, de schémas de pensée, de réaction, d’idées préconçues, bref tout ce qui nous détermine au lieu de nous libérer ; ne plus participer à la folie du monde créée par les conflits d’ego.
« Cherchez le veilleur à l’intérieur de vous, celui qui regarde toute cette folie en riant. » (Yogananda)
C’est donner moins de place au petit moi égotique et étriqué et faire place au Soi, celui en nous qui est illimité ; c’est devenir Un avec la Paix, la Joie, l’Amour.
C’est le but du Yoga véritable et comme le dit mon maître et ami André Riehl, pratiquant et enseignant de la non-dualité dans le tantrisme shivaïte du Cachemire (Nidrâ Yoga), « toute activité qui n’a pas pour but de réduire la séparation ne mérite pas de s’appeler Yoga ».
Contrairement au Yoga classique issu des écrits védiques (les Yogas sutras de Patanjali) il ne s’agit pas dans le shivaïsme du Cachemire d’éliminer le moi (aussi appelé ego) – tâche bien impossible d’ailleurs – mais simplement de lui donner la place qu’il mérite, et pas davantage : le moi permet de fonctionner dans le monde, d’avoir une famille, un métier, une occupation, des relations, des intérêts, et de gagner sa vie et d’établir un sain rapport au pouvoir, à l’argent et à la sexualité (vastes sujets d’enquête personnelle) mais il doit rester à sa place, il ne doit pas prendre le dessus.
La pensée logique décortique, analyse, éclaire, comprend. Le petit moi doit être guidé par le Soi unifié qui tient les rênes de la charrette (le cocher) et qui rappelle sans cesse les vraies questions à se poser : quelles sont les motivations profondes de mes actions, de mes paroles et de mes pensées ? Ce travail de purification est essentiel pour avancer sereinement sur la voie non-duelle, celle qui perçoit le monde relié à sa source comme unité et aussi à travers le prisme de ses fragmentations : aucune des manifestations de l’Énergie dans toutes ses formes de création n’est rejetée, on l’observe simplement comme l’une des diverses expressions de la Conscience divine. C’est simplement la Conscience unifiée en soi qui observe la diversité des formes extérieures (ainsi que les fragmentations de l’être intime), et tente de les voir comme émanant d’une même source.
Fréquenter les grands saints et les lieux où ils ont vécu aide à aborder ce processus et à se laisser pénétrer de ce ressenti. Au bord du Gange, la grotte du sage Vashishta (voir épisode précédent) rayonne de béatitude, ouvrant une brèche par laquelle peut se faufiler la lumière… et l’on peut avoir un éclair de sa propre nature immuable, et discriminer entre ce qui est immuable et ce qui est changeant ou transitoire (actions, affects, pensées, position sociale, énergie…)
André le transcrit à peu près ainsi : « Il n’y a rien qui ne vous appartienne : ni votre corps (amas de particules) ni vos pensées (communes à toute l’humanité). Arrêtez de vous « prendre pour quelqu’un » de spécial et regardez plutôt comment tout cela fonctionne… » Vivre ici et maintenant cette réalité produit une disparition de l’existence personnelle (telle qu’on la définit habituellement) et permet l’avènement d’une autre certitude : celle d’être, de contenir en soi TOUT le mouvement même de la Vie : c’est l’avènement de moksha, la libération intérieure.
Nous sommes semblable au Vivant, nous SOMMES l’ensemble du Vivant. Ainsi, advient la compassion pour les autres êtres humains, pour les bêtes, pour les végétaux, pour le minéral, la nature, les grands espaces, les océans, les forêts, tout cela respire, bouge, évolue, à des rythmes et selon des cycles différents, mais tout cela est vivant et nous sommes aussi tout cela.
Le but de la vie est de se souvenir de notre vraie nature, de réaliser cette Vérité. Je suis ce qui demeure lorsque le brouhaha du monde s’éteint.
Nous sommes donc invités à nous éloigner de tout ce qui est illusoire (le détachement), et chercher à l’intérieur ce qui est immobile, éternel, immortel, complet, paisible et silencieux.
« Pour moi, la vie sur terre n’est qu’un film qui est projeté sur l ‘écran, tout est fait d’ombres et de lumière ; nous ne sommes rien d’autre que ça, la lumière et les ombres du Seigneur. Il n’existe qu’un seul but : rejoindre la source lumineuse. » (Paramahansa Yogananda)

Faut-il être un ascète pour vivre cela ?
« La tentation de se complaire dans les choses temporelles existe ; celle de les fuir totalement existe aussi. » (Chandra Swami, L’Approche du Divin)
Les démarches du Yoga ont toutes pour point commun de viser la libération en portant l’attention sur les sentiments, la pensée, l’action, les affects, l’énergie, bref tout ce qui constitue le fonctionnement et l’activité de l’être humain. Elles nous donnent les clés pour agir, pour changer les codes qui nous font fonctionner, et vivre enfin ce qui est, profondément, notre état naturel.
Le Yoga classique, à l’origine réservé à la caste des brahmanes, propose des voies d’ascétisme, c’est à dire de renoncement et de retrait du monde, similaires à ce que nous appelons en occident la vie monastique ou la vie d’ermite. Les voies du yoga classique ont pour bible les Yoga Sutras (aphorismes) codifiés par Patanjali. Ces voies sont au nombre de quatre : le bhakti yoga (dévotion), le jñana yoga (connaissance transcendantale par l’intellect), le karma yoga (service et action désintéressée) ou le raja yoga (voie royale qui associe les trois autres et la méditation); ce sont des voies « hors du monde » et elles impliquaient traditionnellement un détachement de la famille et des biens de ce monde.
Le yoga tantrique approche la connaissance de l’illimité par le monde limité des formes et des sens. Il propose donc de s’immerger dans le monde : c’est la « voie du monde » des Tantras (textes très anciens traitant de la libération d’énergie et expansion de la conscience). L’adepte du Tantrisme (shivaïsme du Cachemire ou kundalini) participe donc au monde, peut avoir une famille, un métier, des activités ordinaires, et il en fait un objet d’étude et de curiosité constantes : étude du monde extérieur et du monde intérieur. Il observe sans rien désirer ni rejeter, de manière à la fois détachée et englobante, comprenant qu’il est à la fois tout cela aussi.
Malgré tout il demeure peu impliqué : « ne vous occupez pas des affaires du monde » disait la grande sainte indienne Ma Anandamayi. « Priez et l’on s’occupera de vous. »
Tout en étant dans le monde, le yogi tantrique, conscient des limites du monde matériel, célèbre toutes ses formes mais demeure détaché des aspirations habituelles : succès, famille, accomplissements, réussite, argent, bonheur. C’est le prix de sa libération intérieure, une qui procure, au-delà des fluctuations de ces manifestations mondaines, une vraie Joie, profonde et durable. Il peut donc réaliser sa vraie nature, tout en participant aux choses de ce monde.
Cela ne signifie pas qu’il n’agisse pas dans le monde, mais ses actions sont motivées non par les aspirations habituelles du moi (qui émanent de l’avidité, de l’ignorance et tendent à causer de la souffrance par leur propension à la violence et la domination) mais par la clarté limpide de sa vision lumineuse des choses et de leur réalité.
Le tantrika reconnaît et voit le divin en toute choses, sous toutes ses manifestations, que ce soient les pensées, la nature, les autres humains, la sexualité (d’où le grand malentendu en Occident sur la voie tantrique réduite à ce seul aspect). Il n’y a pas de tabou par rapport au plaisir sensuel ou à l’argent.
Épilogue
Finalement, au lieu d’un Dieu, figure extérieure qui juge ou qui accorde ses grâces, le pressentiment de l’éternel peut être perçu et cultivé de l’intérieur de soi.
Au lieu de me dire que je ne suis rien, que je suis pétrie de péché et que je dois sans cesse faire contrition, les philosophies indiennes me disent que je suis une parcelle de l’Absolu, et que je peux faire vivre et grandir ce sentiment en moi.
Au lieu de m’imposer l’humilité, on la laisse grandir en moi par le fait naturel de ma réalisation.
Plutôt qu’un rituel un peu dogmatique, perpétué par des prêtres en ma faveur, on me dit que je peux prendre ma vie spirituelle en main et rejoindre cet éternel dont j’ai l’intuition profonde.
Plutôt qu’un Dieu inaccessible, pour lequel j’ai besoin de l’intercession de l’Église et des prêtres, on me donne une méthode et des pratiques, pour atteindre par moi-même le sacré.
Ne doit-on pas chercher par là les raisons du désintérêt pour les églises de chez nous, et l’engouement pour les voies mystiques orientales ?
L’Église a-t-elle été mal comprise, ou s’est-elle imposée en institution, pour garder le contrôle sur les masses de fidèles ? Au fond, où ce pouvoir semble-t-il encore le plus établi : en Inde, où les voies du Yoga permettent à chacun d’établir une relation directe au divin, ou en Occident, où le pouvoir de parler à Dieu semble réservé aux élites religieuses ?
Il y a un chemin personnel vers Dieu… Vivre Dieu, vivre le sacré, c’est sans doute, par quelques moments magiques aux pieds de figures rayonnantes, ce qu’il nous a été donné de vivre durant ce voyage : dans la grotte de Vashishta sur un coude du Gange entouré de montagnes ; à l’ermitage de Masteram Dev, saupoudré d’or par le soir qui tombe ; au samadhi (tombeau) de Lahiri Mahasaya à Haridwar, dans les divers lieux où vécut Ma Anandamayi ; lors des pujas – cérémonies de recueillement et de gratitude pour l’abondance, offrandes au feu, des aratis – célébrations et offrandes à la déesse du Gange, garante de la vie, des satsangs – enseignements et moments de partage par la discussion ou par le chant de mantras… toutes ces opportunités qui nous ont été données d’entrer en contact avec le chant du cœur, resteront gravées dans ma mémoire comme des moments ayant imprimé – encore plus fort – dans mes cellules la ferveur et la soif d’absolu.
L’Inde terre de contrastes nous a pris à la gorge et secoués comme dans un lave-linge à essorage 1.000 tours. Au milieu de toutes ces impressions sensorielles, odeurs, bruits, sons, saleté, douceur de la soie et du cashmere, goûts épicés ou hyper-sucrés, couleurs vives et contrastes violents, chatoiement des pierres et des bijoux, silhouette hiératique des temples et des statues – tout est manifestation du sacré, qui parfois se révèle, dans un instant miraculeux de paix, suspendu dans un temps arrêté. L’Inde y ajoute cet aspect dévotionnel, tout acte émanant du cœur par amour du sacré.
*********************************
texte et photo (c) D. Marie 2024
photos de couverture et du milieu : Afrique du Sud, Cape of Good Hope
Merci à André Riehl pour ses enseignements lumineux et son accompagnement bienveillant dans ce magnifique voyage vers la connaissance de soi.
Merci à toute la lignée des sages et saints maîtres Udasin transmetteurs de la tradition : Chandra Swami, Baba Buhman Shah, Udasinacharya…
Également sources d’inspiration pour cet article :
L’Approche du Divin, livre de Chandra Swami :
Documentaire sur Yogananda :
et blog sur la non-dualité : https://www.yay-yoga.com/yoga-et-savoirs/advaita-vedanta-2/
Article précédent
1/3 L’Inde des swamis, des saddhus et des yogis
À suivre …
3/3 La dévotion, art de l’Inde











