Un – extase du vent
Deux – grand cercle arctique
Trois – apnée cosmique
Soleil ! Tu rugis comme la lionne
Et la Terre s’assoupit un instant
lovée contre le crépuscule
et rêva de jour
Les yeux mi-clos sur ce monde nouveau
qui bientôt allait s’éveiller
Et chacun s’enferma pour mieux comprendre sa vie
espaces clos
où enfin le Sacré
put se déployer
Les monts, les forêts, les animaux se reconnurent
présence engagée
et de concert murmurent
Océan ! Tu ondules comme le serpent
Et l’humain plongea en soi
embrassa le calme
et s’en réjouit
Chacun se souvint
des beautés de sa vie
trésor englouti
Et dans le cœur de l’Homme
se ralluma la flamme
minuscule mais ferme
Terre ! Tu vrombis comme la libellule
Chacun revint à l’essentiel
et s’en trouva heureux
Douceur du présent
chaque instant précieux
invisible, saisissable
Et les moments heureux de défiler un à un
trame d’une vie
millions d’existences enlacées
Air ! Soyeux comme le fil d’araignée
Tu nous relies, tu nous inspires
Et tout recommença
la Terre s’ébroua
ouvrit un œil
prit une inspiration – et ce fut un éclair !
puis expira – et ce fut un baiser
Lune ! Comme tu danses avec les Etoiles
Là-haut dans l’Ether
s’ouvre le règne du Grand Devin
(c) DM
Il est magnifique ce poème! Merci Delphine. De bon matin, je suis touchée 🙂
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merci ma chère Juliette, j’espère que cette période t’est bénéfique. T’embrasse
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