Il était dit que de l’Espoir viendrait la Force, et que de la Force, l’Espoir tirerait ses dernières forces.
Il était dit qu’ils se reconnaîtraient, et que de cette reconnaissance naîtrait un nouvel Être, et que dans les bras l’un de l’autre ils se serreraient, se ressourceraient, se rasséréneraient. Et qu’ils puiseraient ensemble, à nouveau, à la source de Vie.
Il était dit que nul ne s’en apercevrait, à part le chant des oiseaux au petit matin.
Et ainsi vécut le monde jusqu’au jour du Lendemain.
Et ainsi mourut la nuit poursuivant ses chimères.
Et ainsi s’éteignit le feu dévastateur, et les mirages désincarnés perdirent de leur attrait.
Et alors, dans un nouveau monde encore incertain, le cours put attendre son temps, les failles purent s’ouvrir, laissant enfin passer la Lumière.
Il était aussi dit que les lendemains seraient chanteurs …