Je suis donc je pense

3–5 minutes

L’être précède la pensée ! Ce n’est pas la pensée qui détermine l’existence de l’être, c’est la conscience de l’être qui permet à la pensée de se développer.

Il est temps de remettre dans l’ordre ce paradigme cartésien dans lequel nous avons tous été formatés dans nos études (à une époque où l’école enseignait encore quelques notions de philosophie) et selon lequel la preuve de mon existence réside dans le fait que ma pensée fonctionne !

Ce n’est pas la pensée qui crée la conscience, c’est la conscience qui permet à la pensée de s’exprimer.

image générée avec l’IA : « un esprit conscient qui se connecte avec l’infini de son existence »

Ce n’est pas la pensée non plus qui permet de percevoir l’être : l’être pré-existe dans toutes ses potentialités dès le moment de la fécondation, il se déploie dès cet instant dans les qualités de son existence, de son âme. L’être se perçoit par l’intuition fondamentale que nous sommes vivants, qui est une intuition non pas rationnelle mais une sorte de connaissance immédiate et certaine, inéluctable, indéniable.

Seule la conscience de mon existence permet alors au mécanisme de ma pensée de se développer et d’élaborer des théories, d’analyser ses ressentis et son environnement, de tenter de mettre des mots et donner un sens à tout ce qui me traverse, pensées, émotions, perceptions des sens, mémoires…

Si je n’avais pas conscience d’abord de mon existence, je ne serais qu’un mollusque parmi d’autres ou qu’une bactérie grouillante cherchant à se reproduire et à survivre. Mais si je considère en premier lieu la conscience que j’ai de ma propre existence, alors cette conscience constitue la base qui me permet de me distancier, me décoller de cette simple existence, et dans ce recul de tenter de comprendre le mystère qui entoure le fait même que j’existe.

La conscience est primordiale, et permet d’appréhender le fait que je suis en vie – même si je ne comprends ni comment ni pourquoi. Cette première « pensée » en quelque sorte, donne lieu ensuite à tous les développement habituels de la pensée : le fameux qui suis-je, où cours-je et dans quel état j’erre… Tous ces développements de la pensée sont permis par le fait que c’est ce « Je » qui pense, ce « Je » primordial qui constitue mon existence plutôt que mon identité, et qui appartient à un domaine, un royaume, un univers que je ne maîtrise pas. Ce « Je » primordial est donc l’essence même de mon existence et se rattache à un « Je » plus indéfini, que l’on pourrait appeler le « Soi », qui constitue la Source de tous nos « Je » réunis, l’Origine.

L’identité que nous nous forgeons n’est qu’un exercice de la pensée pour tenter de cristalliser et contrôler ce « Je » qui nous dépasse par sa grandeur originelle. Nous tentons alors de le rapporter à des dimensions plus modestes, afin de parvenir à en faire un élément maîtrisable.

Le petit « je » social, le « je » familial, le « je » culturel et historique (imprégné de son histoire) – qui sont tous des « je » pensés – ne sont alors que le pâle reflet du « Je » créatif qui a fait de nous des êtres vivants – et découlant, pensants.

A partir de cette constatation, on ne peut que tenter de se libérer de ces multiples « je » qui nous manipulent, et se méfier de notre pensée cartésienne qui veut tout disséquer et réduire à sa mesure, pour retrouver le « Je » originel qui est là dès notre conception, et qui procède d’un mystère que nous devons admettre ne pas pouvoir comprendre ni maîtriser !

En fait, l’on s’aperçoit que, dans un sens ou dans l’autre, cette expression nous ramène au même point, pourvu que l’on entende la pensée comme outil de connaissance intuitive et non simple capacité à raisonner (qui serait la pensée logique).

Cette connaissance intuitive nous amène à une autre réalité : Descartes lui-même en conclut l’existence de Dieu, par le seul fait que l’homme peut ainsi penser son existence, c’est à dire concevoir le « Je » profond et intuitif. A l’instar des grands maîtres spirituels de notre siècle, il reconnaît que le simple fait de se ressentir comme existant – donc la conscience du Soi – est une preuve que Dieu demeure en nous. J’en parlais récemment dans mes Carnets de l’Inde : « Le sentiment le plus immédiat de chacun, « Je suis », n’est pas une illusion mais une expérience réelle et intuitive » écrit Chandra Swami, grand sage indien, dans son livre, l’Approche du Divin. « Il est impossible d’expérimenter « Je ne suis pas »... Dieu, dont l’existence ne peut être prouvée de manière rationnelle, peut alors néanmoins se révéler comme évidence intuitive : il serait donc le « Je suis », notre véritable Soi.

DM, octobre 2024

(photo de couverture DM, pointe Saint Matthieu)

(voir article https://feuillesdenvol.com/2024/05/16/3-3-la-devotion-art-de-linde/)

PS (voyage en Inde) Considérations sur Dieu, l’univers, l’homme

4–6 minutes

Le monde est fait d’opposés : le bien et le mal, l’harmonie et la violence, l’oiseau qui chante et le vrombissement de l’autoroute qui assomme. Appréhender la dualité du monde phénoménal [voir l’article 2/3 sur la non-dualité] est une évidence : l’accepter tel qu’il est c’est comprendre qu’il n’y a d’unité et de perfection que dans la Source. Et que toutes ces manifestations émanent du même Amour.

La vision du monde cosmogonique hindoue, avec ses grands cycles d’expansion, de stagnation et de rétraction de l’univers (manvantara), rejoint au fond les théories d’astro-physique sur le Big Bang, l’expansion de l’univers et dit-on maintenant, sa possible rétraction… L’univers respire comme nous respirons à son image : inspir, force d’expansion, de création, de vie, enthousiasme, ouverture ; rétention poumons pleins, plénitude, stagnation, silence, zénith ; expir, lâcher-prise, acceptation de la mort, dissolution, abandon ; rétention poumons vides : attente, vide, éternité, germe.

Ainsi la source de l’univers correspondrait-elle à la Conscience ? Et l’éloignement de la Source (kali yuga) ou moment maximal de l’expansion correspondrait alors à l’éloignement de Dieu que nous vivons actuellement (avec des fréquences vibratoires ralenties et de plus en plus basses) : la banalisation de la matérialité au détriment de la Conscience et l’éloignement du sacré. La Source serait donc Conscience (à l’origine) et la matière serait Énergie. Dieu serait-il alors le trou noir à l’origine de la création ? Ou, en d’autres termes, serait-il la lumière hyper-compressée qui jaillit de ce trou noir ?

Notre travail, selon les traditions spirituelles, est de prendre conscience de cette lumière et de chercher à retourner à sa source (voir Yogananda dans l’article 2/3, la vie sur terre n’est qu’un film projeté sur un écran, il n’existe qu’un but : rejoindre la source lumineuse…) ; avoir la foi qu’ultimement on y retourne (peut-être les aurores boréales, entrevues un peu partout dans le monde récemment, sont-elles venues nous rappeler qu’à l’origine, tout est lumière… et qu’il y a une source de lumière, au-delà de nos ampoules électriques…) Et c’est enfin de rechercher activement le reflet de cette source en nous, et le sentiment d’union que cette lumière projette en nous : ce sentiment que nous avions à l’origine et dont il nous reste quelques réminiscences, dans les moments heureux où nous nous sentons ré-unis, tandis que dans les moments malheureux nous nous sentons morcelés, fragmentés, déconscientisés.

Finalement la théorie de la Conscience unifiée d’où émane tout le vivant rejoint celle du Big Bang : nous serions tous des parcelles de cette Conscience, disséminées dans un univers, par son expansion devenu spatial et qui, en instituant l’Espace, a aussi créé le Temps.

Aujourd’hui le dieu wifi, omniprésent, a remplacé le sens du sacré… il est essentiel de se souvenir de la source et se maintenir dans des énergies vibratoires élevées. C’est précisément ce que permet la dévotion, ou la prière (voir article 3/3).

« Créez une église en vous-même ! «  disait à ses élèves Yogananda, le premier gourou indien à avoir eu un impact profond sur la bonne société bien-pensante californienne. Par des techniques de respiration et de purification (kriyas), par la méditation et la reprogrammation du cerveau (neuroplasticité), il leur enseignait comment établir et entretenir, loin des temples et des églises, une relation personnelle avec Dieu.

Par la prière, ou la connection au sacré, au mystère (voir l’épilogue de l’article 2/3) Dieu au lieu d’être une figure extérieure, qui juge ou qui accorde ses grâces, est ancré en moi, dans la matière et dans l’immatériel, dans mon cœur, ma colonne vertébrale, ma tête. Dieu, ou le pressentiment de l’éternel, devient par la prière silencieuse, une manière d’être au monde, libre, aimante.

« Même si je me plains un peu, disait son cœur, c’est seulement que je suis un cœur d’homme, et les cœurs des hommes sont ainsi. Ils ont peur de réaliser leurs plus grands rêves, parce qu’ils croient ne pas mériter d’y arriver, ou ne pas pouvoir y parvenir. Nous, les cœurs, mourons de peur à la seule pensée d’amours enfuies à jamais, d’instants qui auraient pu être merveilleux et qui ne l’ont pas été, de trésors qui auraient pu être découverts et qui sont restés pour toujours enfouis dans le sable. Car, quand cela se produit, nous souffrons terriblement, pour finir. (…)

– Mon cœur craint de souffrir, dit le jeune homme à l’Alchimiste, une nuit qu’ils regardaient le ciel sans lune.

– Dis-lui que la crainte de la souffrance est pire que la souffrance elle-même. Et qu’aucun cœur n’a jamais souffert alors qu’il était à la poursuite de ses rêves, parce que chaque instant de quête est un instant de rencontre avec Dieu et avec l’Éternité.

Alors, son coeur demeura en paix tout un après-midi durant. Et cette nuit-là il dormit calmement. Lorsqu’il s’éveilla, son cœur commença à lui raconter des choses de l’Âme du Monde. Il dit que tout homme heureux était un homme qui portait Dieu en lui. Et que le bonheur pouvait être trouvé dans un simple grain de sable du désert, comme l’avait dit l’Alchimiste. Parce qu’un grain de sable est un instant de la Création, et que l’Univers a mis des millions et des millions d’années à le créer. (…)

Le jeune homme, de ce jour, entendit son cœur. Il lui demanda de ne jamais l’abandonner. Il lui demanda de se serrer dans sa poitrine lorsqu’il serait loin de ses rêves, et de lui donner le signal d’alarme. Et il jura que, chaque fois qu’il entendrait ce signal, il y prendrait garde. »

(Paulo Coelho, l’Alchimiste)

texte (sauf la citation) (c) D. Marie, 2024

photo DM

3/3 La dévotion, art de l’Inde

(La Voie du Silence, Yogin du Christ, Dom Jean Déchanet)

Déjà en 1956 apparaissait-il évident à ce moine bénédictin intéressé par les voies du yoga, à quel point l’homme occidental s’éloignait de l’expérience religieuse, de la vie mystique : « Dieu paraît devenu lointain. S’est-il éloigné des hommes, ou les hommes se prêtent-ils moins à ses approches et à ses visites? » Pour lui, qui s’interrogeait sur un éventuel yoga chrétien, l’Orient pouvait nous apprendre à retrouver le chemin de Dieu, par les techniques de maîtrise des pensées et du psychisme, et l’établissement dans une paix profonde et durable. Encore fallait-il que le hatha yoga soit connu sous sa véritable forme, c’est à dire non pas réduit à de simples exercices de gymnastique et « détourné de sa fin première, religieuse, spirituelle », mais bien « un yoga qui ouvre largement sur Dieu ».

La tête ou le cœur ?

La complétude et l’infini du sacré ne peuvent pas être perçus par la pensée ; c’est l’expérience seule du cœur qui peut permettre d’appréhender, par petites bribes (ou en grosses bouchées !), cette réalité, pour qu’elle devienne de plus en plus prégnante et finisse pas prendre chair dans notre vie.

Chandra Swami, le grand sage Udasin, parle de la réflexion métaphysique (sur la nature de ce monde, la matière, la vie et le mental, l’âme et l’Esprit, Dieu, l’homme et le monde…) comme une pratique utile pour avancer sur la voie spirituelle. Néanmoins, elle est moins importante que l’expérience directe du sacré, dans le cœur : « il est évident que Dieu ne peut devenir la proie de l’intellect, aussi brillant et pénétrant soit-il. Toutes les Écritures révélées et tous les Maîtres spirituels déclarent d’une voix unanime que Dieu ne peut être vu ni par les sens ni par le mental… »

C’est bien ce que signifient les Upanishads lorsqu’elles stipulent que Brahman est Cela qui ne peut être exprimé par la parole, compris par le mental, ni vu par les yeux ou entendu par l’oreille, ni encore mû par le prana (force vitale).

Comme le véritable objectif n’est pas de connaître des concepts théologiques sur Dieu, mais bien de Le connaître par l’expérience directe, Chandra Swami ajoute que pour l’accomplissement spirituel, on doit pratiquer la dévotion, la contemplation et le service désintéressé : c’est à dire, faire un usage optimal de toutes ses énergies, à savoir l’énergie de la connaissance (jñana shakti), l’énergie des émotions et des sentiments (bhava shakti) et l’énergie de l’action (kriya shakti).

Lien entre dévotion et service désintéressé

L’Inde est connue pour ses dévots; non seulement la dévotion des ermites, des grands chercheurs d’absolu et des moines est exemplaire, mais aussi celle de l’Indien moyen, qui vit et travaille et a une famille dans le monde ordinaire, et passe ses vacances en pèlerinage dans les lieux saints.

Dans nos sociétés occidentales, qui sont à l’origine du mondialisme matérialiste qui fait le malheur du monde, on a tendance à trouver cela un peu risible – à part quelques chrétiens justement appelés dévots, que l’on affuble de l’étiquette « traditionalistes » et qui sont souvent montrés du doigt comme réactionnaires.

Or, la même société bien-pensante qui se targue d’être l’icône du progrès, qui prône la tolérance, l’ouverture aux autres, l’égalitarisme et le partage, ne s’aperçoit pas que ses valeurs-là sont le mieux défendues, non pas dans les apparences par de beaux discours, des réglementations et des structures, mais au niveau de chaque être par l’aptitude du cœur, recueilli et humble, à donner le meilleur de soi-même au service désintéressé des autres ou de la société. C’est de là, et de là seulement, que peut partir le vrai changement.

La dévotion au quotidien

Les Indiens m’ont appris la dévotion. Je suis abasourdie de leur capacité à se mettre à genoux devant une figure, une statue, voire même la photo ou le simple souvenir de quelqu’un qu’ils révèrent. Leur capacité à se défaire de tout orgueil ou fierté, de toute haute image de soi que la société de consommation cultive et encourage tant (le culte du corps, la projection égotique sur les réseaux sociaux…), et à s’incliner devant plus grand que soi, devant le Mystère, leur confère sans doute une grande force et un grand avantage sur nous.

L’humilité est à la base de la dévotion : on reconnaît que l’on est tout petit devant les splendeurs du monde et l’on s’incline devant son Créateur. Encore faut-il croire en l’existence d’un Créateur.

Le Seigneur prend refuge dans notre cœur et par le cœur, nous sommes en Lui. Nous pouvons Lui demander de l’aide pour qu’il nous accorde sa grâce, Kripa, pour demeurer constamment en sa présence, par la présence du cœur. Ce n’est pas une image ou un concept. Habiter son cœur apporte une plénitude, c’est remplir le vide d’une vibration particulière que le mental ne sait pas provoquer. Cela libère de tous les soucis et ramène dans le fameux ici et maintenant.

Baser toutes nos pensées, nos actions, nos réflexions dans le cœur est un réflexe que nous avons peu. C’est très difficile de s’y maintenir car tout nous appelle dans la tête : l’agitation du monde, le besoin de survie et d’accomplissement, les tentations matérielles et l’illusion d’un bonheur fugace, les principes, les règles, la cérébralisation, la mentalisation des choses, les toujours faire, les toujours plus

Cela demande d’être vigilant et prendre constamment du recul, se repositionner en conscience dans le cœur. Pourtant, c’est une discipline non seulement payante – car elle apporte le seul refuge absolument sûr – mais impérative pour survivre dans notre monde de fous : sinon le désespoir ou le stress, le burn-out nous guettent. Dans le cœur il n’y pas de risque, tout est préservé.

Le cœur est le seul refuge et le juge impartial et équanime. C’est par le modèle des Indiens, à force de les côtoyer, d’étudier le yoga et la philosophie védantique, et de m’intéresser à la vie des grands sages et saints de l’Inde et d’Occident, et aussi par le modèle de quelques êtres proches, que je me suis rendue compte que c’est la seule manière de vivre. Ces figures saintes et sages, même si elles ne sont plus là, nous montrent le chemin, sont nos repères.

Prendre ancrage fermement dans le cœur offre un feu d’artifice de chaque instant; la vie devient joyeuse et légère. Certes, cela peut, sans doute, réduire nos élans vers le champ des possibles et les multiples potentialités de notre vie (qui de toutes façons nous donneraient le tournis) – car l’élan vers quelque chose d’autre provient souvent de l’insatisfaction, et un cœur satisfait ne cherche plus ailleurs. En revanche cela ouvre un vaste espace intérieur de reliance au sacré qui nourrit, qui rassure, qui est à la fois père et mère et ange gardien, et crée une aura de protection autour de nous.

D’autres perspectives de vie se profilent, d’une autre nature, et en suivant ces pistes, nous nous sentons des ailes, tout devient facile, tout semble se faire de soi-même. Cela nous permet d’être vraiment incarné et vibrer d’une qualité de présence qui va rayonner autour de nous et nous protéger de tout ce qui est toxique ou nocif, car c’est une vibration d’amour qui ne laisse entrer que ce qui est Amour.

C’est en cela sans doute que la voie du Nidrâ yoga dans la tradition shivaïte du Cachemire est surnommée parfois voie du ressenti, car ce qui se transmet dans l’enseignement ce ne sont pas tant des connaissances que l’approche et l’accueil de cette vibration d’amour inconditionnel.

Par les images des grands saints, par la visualisation de scènes sacrées, par la réflexion sur les textes de sagesse et la dévotion au Seigneur, et surtout avec l’affermissement de la confiance et de la foi, on peut ressentir cet amour dans le cœur, qui vibrillonne. Les saints, les maîtres, les guides spirituels, les anges gardiens, peuvent aussi faire une apparition dans notre tête et nous guider sous forme d’une inspiration, d’une décision intuitive, d’une clarté. Cela va automatiquement nous mettre au service de cet Amour et guider notre vie différemment.

texte et photos (c) D. Marie, 2024

photo de couverture : Bretagne, feu d’artifice

photo du milieu : Saddhu, Rishikesh

L’Approche du Divin, Chandra Swami : https://www.sadhanakendra.org/L’Approche%20du%20Divin.pdf

Profonde gratitude à André Riehl et aux lignées des grands maîtres qui me guident à travers lui: Chandra Swamiji, Baba Buhman Shah, Udasinacharya pour les Udasin et aussi la lignée des Naths, pour leurs enseignements lumineux, transformateurs, libérateurs.

Je surfe encore sur les impressions indélébiles que ce voyage Aux Sources du Yoga a laissées en moi…. un grand merci à tous les participants du groupe et à l’univers pour cette expérience initiatique, un approfondissement bienvenu pour moi de l’aspect dévotionnel du chemin spirituel, inscrit dans le cœur, s’exprimant à partir du cœur.