Sur ces photos Genève
la riche la pompeuse
s’estompe
en quelques traits de lumière furtifs
au hasard des mouvements de mon poing
je me fais un doux plaisir
de la barbouiller
je m’accroche
à ces puits de lumière
sans aucune signification
floutée dans la nuit d’hiver
elle a perdu de sa superbe
le jet d’eau
n’est plus qu’une illusion
Genève n’est plus qu’un enchevêtrement
de courbes, de formes, de lignes et de lumières
évanescentes
plus que géométrie
sans nom, sans sens précis,
sans même un horizon
on devine quelques vies sous la pluie
à peine une émotion
éphémère et futile
dans le chaos du temps
la ville et son lac
ne sont plus que murmures
froissés, distants,
incohérents
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